
L’appel au secours enflamme la planète, interpelle les consciences et questionne au plus profond notre humanité. L’inquiétude gagne en intensité et se propage.
Voilà maintenant plus de sept mois que les gazaouis subissent sans relâche d’intenses et incessants bombardements de nuit comme de jour. A l’instar de la communauté mondiale, la communauté nationale est heurtée par ces événements tragiques et glaçants.
Le calvaire ne désarme pas et la population gazaouie se sent comme abandonnée. Depuis le ciel de Gaza, sur cette bande réputée prison à ciel ouvert, de puissantes bombes sont larguées sur des âmes innocentes. La bande de Gaza est aujourd’hui complètement défigurée. Les conséquences sont dévastatrices pour des milliers de familles.
Les hôpitaux, quasi-détruits et réduits à très peu de choses, ne parviennent plus à assumer le minimum sanitaire. Pourtant, les médecins palestiniens comme leurs collègues venus d’ailleurs, prêter main-forte, s’essaient encore et toujours à secourir les victimes lorsqu’il est encore possible. Les blessés acheminés gisent longtemps à même le sol et ce aux côtés de nombreux morts, ayant succombé à leurs blessures. Les médecins interviennent à vifs, sans anesthésie, sur les blessés par un flux tendu et incessant.
Les coupures d’eau potable, le manque de médicaments et de nourritures élargissent le spectre de la mort et la menace d’épidémies imminentes pend à l’approche des saisons chaudes. A cela s’ajoute le constat dévoilant que les nappes phréatiques sont estimées contaminés (à 97 %) et ce depuis que les stations d’épuration de l’enclave palestinienne sont à l’arrêt, faute d’électricité. L’absence de sanitaires met la population gazaouie dans des conditions humainement insoutenables et insupportables.
Les services d’hygiènes sont quasi-hors-service (récupération et recyclages des ordures). On observe des montagnes de décharges d’ordures s’accumulant, un peu partout, avoisinant et côtoyant les lieux de vies déjà précarisés par les déplacements incessants des populations fatiguées et symptomatiquement à bout de souffle. La famine et la malnutrition menacent et talonnent près de deux millions de personnes entassées et désœuvrées.
Une condition préoccupante et dramatique où l’on voit prospérer des nuages de mouches et moustiques [facteurs aggravant de propagations des maladies] à un point tel que des mamans se plaignent des piqûres d’insectes observées chez de jeunes enfants provoquant difficultés respiratoires, étourdissements, gonflements du visage et autres.
L’âme de la paix pleure, voire se meurt et ses fidèles adeptes comme son personnel sont pris à témoins par l’effroi. Laissons les sachants ou les autorisés qualifier l’indécente tragédie. L’appel au secours suggère « La paix » avec tout ce que ce mot exprime et oblige. Les belligérants ont besoin d’un TIERS GARANT [Communauté Internationale] pour proposer l’autre voie, l’UNIQUE, celle de PAIX et de la FRATERNITÉ. Chacun doit assumer sa part de responsabilité. Rompre avec le silence et dire d’une SEULE VOIX, aux
parties en conflit, la nécessité SALUTAIRE d’un cessez-le-feu IMMÉDIAT.
Il s’agit là de casser cet engrenage infernal au risque de voir se globaliser le conflit et de perpétuer durablement la haine et le malheur. Rappelons-nous, non sans insistance, que l’humanité est et reste UNE et indivisible. Devant les souffrances qu’endurent, depuis trop longtemps, le peuple palestinien, le CMR et le CIMY interpellent les plus hautes instances politiques de notre pays, la France, pour œuvrer sans relâche afin d’arracher un CESSEZ-LE-FEU en utilisant toutes les ressources de la diplomatie et d’œuvrer pour que s’installe la paix dans cette région du monde berceau de la civilisation.
Nous appelons toutes les bonnes volontés de quelques croyances qu’elles soient pour prier pour les familles à Gaza, pour les éprouvés partout à travers le monde, et pour que la voix de la raison trouve écho auprès de nos décideurs.